Il est 18h30 dans le royaume de Fiore et la nuit vient de s’abattre subitement. Le noir est total dans la ville, on ne voit personne dehors. L’annonce de la tempête les a tous fait rentrer chez eux. Priant pour que rien de néfaste ne se produise, les habitants de Magnolia se tenaient les uns les autres en priant. Dans les deux guildes de Magnolia, l’ambiance n’était pas au beau fixe. Certains, comme Natsu, se fichaient pas mal de cette tempête, la considérant comme banale malgré le flux magique qu’elle transporte avec elle. D’autres, comme Lucy, s’interpellent et se demande comment une tempête peut contenir une telle puissance maléfique. Chacun y va de sa théorie, de son avis…ceci dit les conversations sont mues par la peur, une peur qui les transcendent tous et qu’ils sont incapables d’expliquer. A 20 heure, la porte de la guilde se ferme pour de bon, plus personne n’entrera ni ne sortira tant que l’alerte ne se sera pas dissipée.
21 heures : Le vent cogne contre les murs de la guilde d’Aka Duragon. L’équipe d’Atsu, Kaname et Sai maintiennent les portes de la guilde fermé car la poutre qui devait empêcher les portes de s’ouvrir s’est brisée, laissant entrer un vent puissant qui avait déplacé bon nombre d’objets dans la pièce. Bien loin d’être seuls à maintenir ces portes, ils étaient toutefois les remparts imparables qui protégeaient la guilde entière.
22 heures : A Blue Pegasus et Lamia Scale, le vent fait rage mais les portes tiennent bon. Les membres ont confiance en la solidité de leur guilde mais un frisson étrange les parcourt. Ils entendent soudain un bruit inquiétant : quelque chose a percuter un des murs du bâtiments. Aussi bien dans la guilde Blue Pegasus qu’à Lamia Scale. Cette chose semble lourde.
23 heures : Les mages solitaires se sont réfugiés dans des auberges, du moins la plupart. Ils entendent le vent qui fait déborder les rivières dehors. Etrangement ils ne voient personnes autour d’eux dans l’auberge. Où qu’ils soient, chacun est seul dans le bâtiment. Pourtant, quelques instants plus tôt, ils entendaient encore les cris de peur d’une femme dans la chambre d’à côté et les pleurs d’un bébé.
Minuit : L’horloge de Magnolia sonne les douze coups de minuits. Soudain la tempête fait rage une dernière fois. On a l’impression d’un tremblement de terre agite le royaume entier de Fiore. Un froid glacial entrent dans toutes les guildes sans qu’on comprenne bien pourquoi. Des cris retentissent à l’extérieur. Des flashs de lumières transpercent les espaces des fenêtres. Personne n’ose regarder ce qu’il se passe à l’extérieur, ils ont trop peur. Ils entendent alors un énorme bruit, un fracas assourdissant qui les obligent à se boucher les oreilles. Un cri d’outre-tombe. Et enfin, tout s’arrête. Le vent, la pluie, les éclairs, les cris, le froid…tout n’est plus qu’un souvenir encore frais dans les têtes mais loin en réalité. Hésitants les mages ouvrent les portes des guildes et regardent à l’extérieur.
La nuit est noire, mais la ville ne donne pas l’impression d’avoir essuyée une tempête. D’ailleurs…c’est presque comme si la ville avait été reconstruite. On n’entend pas un bruit dehors.
A Magnolia comme ailleurs, la tempête semble n’avoir rien fait. Pourtant, quelques pas se font entendre, d’abord discrets puis clairement bruyants. Des cris retentirent et les membres de chaque guilde se retrouvèrent prisonniers d’un sort d’immobilisation. Devant eux se dressait un chef d’une guilde noire. Devant chaque guilde se trouvait un regroupement de mage noir. Soudain ils entendirent un cri bruyant, provenant des chefs de ces groupes. Un message des plus inquiétants qui plongea les membres de toutes les guildes officielles dans un profond désespoir :
« - Bienvenue mes chers mages ! Nous vous attendions…depuis déjà 7 ans ! Vous avez disparu de manière bien impolie. Pour compenser votre absence nous avons…pris le contrôle de vos villes. J’espère que vous ne nous en voulez pas. Il est trop tard pour vous. La magie noire est déjà dans son âge d’or…et vous n’avez plus rien à faire ici. »