Last time, you...
Kyoui, ou plutôt merveille en japonais, ses parents étaient inspirés n'est ce pas ?
Pourquoi l'avoir nommé ainsi ? Car c'est la seule fille de la famille et sa naissance était presque inespérée, ses parents ont longtemps crus qu'ils ne pourraient jamais avoir de filles.
Mais, comme par miracle, le 21 mars, jour du printemps, la famille Istuka célébrait la naissance de leur fille, la petite merveille de la famille.
Entourée par ses deux frères,Ichiro et Isas,âgés respectivement de deux et quatre ans de plus qu'elle, la jeune Kyoui grandit paisiblement.
C'est le jour de ses quatres ans,un jour d'orage qu'elle découvrit qu'elle avait un pouvoir et quel pouvoir mes amis ! Pouvoir contrôler les éclairs à sa guise, en voilà une magie très intéressante, peu rassurés à l'idée qu'un tel pouvoir soit entre les mains de leur fille, ses parents finirent par l'accepter et la regarder faire avec sourire.
Ses deux frères avaient également des pouvoirs, Ichiro pouvait se téléporter et Isas maîtrisait avec aisance tout ce qui était fait de feu, un jour, ils se promirent que, dès que Kyoui aurait l'âge ils rejoindraient tous les trois une guilde et ils formeraient le trio le plus puissants de Fiore.
C'était leur plus grand rêve et ils y croyaient tellement qu'ils leur arrivaient de s'entraîner comme le ferait les plus grand.
Mais malheureusement le destin se fout de nos rêves et préfère plutôt nous forcer à vivre l'inverse de ce qu'on voulait à la base...
Peu avant son quinzième anniversaire, deux semaines environs, une guilde noire décida de s'amuser un petit peu en semant la terreur dans la ville où vivait Kyoui.
Le ciel était bien sombre ce jour là... Et la jeune Istuka se doutait bien que tout cela ne présageait rien de bon... Si seulement elle avait eu tort.
Après avoir fait hurlé de peur pas mal de villageois, le groupe vint vers la maison de Kyoui, elle et ses frères l'attendaient de pied ferme, peu décidés à les laisser tout détruire sans rien faire.
Ils auraient très bien pu avoir l'avantage et s'en sortir à bon compte oui mais voilà, ils n'avaient pas prévu quelque chose... Le nombre... Le sur-nombre évident de leurs ennemis fit tout basculer et le combat vira très vite au désastre.
Non satisfait d'avoir pu immobiliser les jeunes enfants, les membres de cette guilde décidèrent de s'amuser encore plus en assassinant les parents de Kyoui, devant leur yeux avant de les tuer ensuite.
Un par un, chaque membre de la famille Istuka tomba, la mère, le père, Isas, Ichigo... Impuissante, Kyoui ne pouvait que se débattre, se prenant des coups à chaque cri, chaque mouvement qu'elle faisait.
Quand on la jeta à terre, aux côtés de ses frères inanimés elle crut que c'en était fini pour elle mais, alors qu'on allait lui asséner le coup fatal, quelqu'un intervint, interrompant ce massacre.
Kyoui ne vit pas qui l'avait sauvé,elle distingua juste la forme d'un jeune homme se placer entre elle et la guilde noire avant de sombrer dans l'inconscience.
Quand elle se réveilla, des gens s'agitaient autour d'elle, comme s'ils essayaient de ramener à la vie toute cette famille qui avait maintenant rendu l'âme.
On la vit bouger et on s'approcha d'elle, ils étaient quatres, on lui demanda de raconter ce qu'il c'était passé, bien que Kyoui avait l'impression que tout était flou elle décrivit les événements, bien qu'encore choquée.
Quand elle parla du jeune homme qui était venu, les autres la regardèrent, un peu surpris, lui assurant qu'ils n'avaient vu personne... Elle n'avait pourtant pas rêvé.
Elle finit alors son récit, son cœur se serra sous la colère.
- Si seulement je pouvais me venger d'eux...Cette phrase murmurée presque inconsciemment déclencha tout.
Le groupe en question appartenait à une guilde secrète, une guilde qu'elle ne connaissait pas, une guilde nommée Crime Sorcierer...
On lui proposa de les rejoindre, lui disant que cette guilde voulait supprimer les guildes noires, cet argument fut le plus convainquant elle accepta.
Maintenant elle ne veut que deux choses, pouvoir venger la mort de sa famille et trouver celui qui s'est interposé alors qu'elle allait mourir.